Plein de tendresse

Nina perd le nord

Chez les Faubert père et fille, on se demande parfois qui est l’adulte. Loïc est un veuf désorganisé et fauché tandis que Nina, 14 ans, rêve d’avoir une vie d’ado insouciante, sans avoir à se préoccuper de l’état de la maison (toujours catastrophique) ou du moral de son père (jamais très bon).

Tout va changer quand ils apprennent qu’une lointaine tante Suzanne est décédée et leur a légué une jolie somme.

Mais il y a une condition : pour toucher l’héritage, ils doivent impérativement disperser les cendres de la vieille dame dans les mines de Falun, en Suède.

Loïc et Nina, qui n’ont jamais quitté la Sologne, partent donc pour le Nord avec une urne funéraire dans leurs valises et des questions plein la tête. Pourquoi Suzanne voulait-elle reposer en Suède ? Le trajet a-t-il des chances de bien se passer quand on se découvre une phobie de l’avion ? Nina parviendra-t-elle à vivre sa première histoire d’amour alors que son père est dans les parages ? Peut-on partir dans un pays étranger et laisser ses problèmes à la maison ?

Est-ce honteux d’écouter Abba quand on a 14 ans ?

Une chose est certaine : père et fille vont enfin se parler à coeur ouvert et réduire la distance qui les séparait depuis des années.

Un roman français touchant et décalé sur le deuil, la famille et les premières amours.

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