68 643 personnes tuées (dont plus de 20 000 enfants**), 170 655 personnes blessées *, le plus grand nombre de journalistes jamais tués dans une guerre, l’impossibilité de partir, la destruction systématique des habitations et de multiples déplacements forcés de population, la difficulté extrême d’avoir accès aux soins, à la nourriture et à l’eau potable pour les blessés et survivants ; comment rester indifférent.es ?
Depuis ce bord du monde, depuis ces bords de livres, avec pour seuls outils des crayons, des pinceaux, des mots alignés, des idées en partage et une impossible résignation à ce que traverse aujourd’hui Gaza, des auteur.ices, illustrateur·ices, éditeur·ices et libraires disent leur colère, leur inquiétude, leur solidarité et donnent à voir et à entendre ce qui cherche à être tu et invisibilisé.
Ou comment la littérature jeunesse, à la croisée du texte et de l’image trouve ses moyens propres ou conjugués à d’autres pour dire nous ne fermons pas les yeux, car, OUI, GAZA nous regarde.
Ouverture par Jean-François Corty, président Médecins du monde, avec les créateur·rices Thomas Azuèlos, Ramona Bādescu, Maisara Baroud, Chris Haughton (Irlande), Inbar Heller Algazi, Karin Serres accompagné·es de Chloë Beneteau, libraire Paysages humains, Toulouse, Emmanuelle Beulque, Sarbacane et Mathilde Chèvre, Le port a jauni.
* depuis le 7 octobre 2023 , source Le Monde du 30 octobre 2025
** depuis le 7 octobre 2023, source Libération du 8 octobre 2025