Sasha est une hikikomori : comme des milliers de jeunes, cela fait des mois qu’elle n’a pas mis le pied hors de sa chambre, ni croisé un regard. Bientôt, elle fêtera ses 16 ans, mais impossible pour elle de rejoindre sa famille pour déguster le traditionnel gâteau. Que s’est-il passé pour qu’elle s’enferme telle une princesse dans son donjon ? Pour qu’elle ait si peur de sortir ? Comment retrouver la Sasha joyeuse, fêtarde, libre ? Dans sa chambre, Sasha laisse venir à elle les souvenirs, les nouveaux amis, la tendresse. Parviendra-t-elle à reprendre le cours de sa vie ?

Un individu cagoulé tague un visage géant sur le mur d’un immeuble de Londres. Repéré par une caméra, la milice essaie de l’appréhender. L’homme fuit. Dans la précipitation, un livre tombe de sa poche : Le livre de Winston. Le livre est rapporté au camarade O’Brien. Pour remonter jusqu’à celui qui est à l’origine du livre, son ordre claque : « Préparez-moi une liste de noms. Je veux que l’on identifie tous ceux qui ont été en contact avec Winston durant sa captivité. Le coupable est forcément parmi eux ». Une longue série d’arrestations et d’interrogatoires plus tard, où chacun d’eux a « avoué », il ne reste plus qu’une personne sur la liste : O’Brien lui-même. « Mais si ce n’est personne de la liste, alors qui est à l’origine du livre ? », se demande le camarade Secrétaire Général O’Brien alors qu’il est arrêté. Dans la foule haineuse qui assiste à son exécution, un homme jeune se hâte. Il s’appelle Lloyd, il doit rejoindre avant le couvre-feu ses camardes, membres d’une organisation secrète de résistance …

25 comptines et berceuses, des rives de l’Afrique aux îles de l’océan Indien (La Réunion, Kenya, Comores, Île Maurice, Madagascar, etc). Une magnifique illustration du dialogue entre les peuples, les cultures et les langues.

L’instrumentation et les arrangements de Jean-Christophe Hoarau offrent un voyage musical métissé et joyeux, au rythme des instruments traditionnels : valiha, kayamb réunionnais, bobre, kabosy, rouleur, ravan mauricien, nzendze et gambusi comoriens…

On y retrouve les voix touchantes de Nawal, Costa Neto, Tao Ravao, Justin Vali et bien d’autres.

Magali Attiogbé s’est emparée de ce répertoire avec générosité et naïveté, offrant aux lecteurs des images évocatrices et hautes en couleurs.

Toutes les paroles sont retranscrites dans leur langue d’origine, traduites en français et commentées en fin d’ouvrage.

Écoutez les pistes sur les principales plateformes de streaming ou grâce au CD inclus dans le livre. Existe également sous forme de digipack.

Que se passe-t-il dans la tête de Nicole Claveloux lorsqu’elle s’endort ? Il y a d’abord Loïc Lalune, le chef décorateur de l’imagination, Lili et Zizi Frisson spécialistes des sensations ou encore Madame Reine Bancale, experte de la mémoire en charge des archives et bien sûr la Grande directrice, Nicole Claveloux elle-même. Mais voilà qu’une belle nuit débarque Charles Chaposec, responsable discernement du département «Logique et raison», un homme rigide qui souhaite effectuer un contrôle de gestion dans le secteur des rêves. Et c’est ainsi que notre joyeuse bande s’embarque dans un voyage haut en couleur au pays des songes et des cauchemars…

Plus de quarante ans après sa dernière bande dessinée, Nicole Claveloux reprend du service et livre une oeuvre d’une richesse incroyable. Jonglant avec brio entre différents styles de narration, l’artiste joue avec les limites du cadre, déforme les phylactères et convoque des apartés avec le lecteur pour jouer de la mise en abîme. Elle n’a rien perdu de son goût pour le baroque et son dessin conserve l’impact et l’étrangeté qui ont fait sa réputation.

Les personnages, tous présents dans le cerveau de la narratrice, représentent chacun un pan de la personnalité humaine. À travers eux, Nicole Claveloux nous parle du culte de la performance, du lien entre l’artiste et son oeuvre et de l’importance d’écouter ses émotions. Tout en conservant son trait si particulier rempli d’humour malicieux et d’onirisme, elle offre avec ce livre une ode à l’imagination et à la fantaisie, et ouvre au passage une véritable réflexion sur la création et le métier d’artiste.

Sam, quinze ans, en a marre de la déprime de sa mère, marre de l’ambiance pourrie au lycée. Heureusement, avec son frère, Arthur, elle partage ses rêves, ses fous rires. Sauf que depuis quelques temps, Arthur va mal. Chaque fois qu’il est en colère, il provoque des phénomènes stupéfiants. Jusqu’au drame. Mais Arthur n’est pas seul : Vivien, Fraha et Louise sont eux aussi atteints d’étranges mutations. Les cinq adolescents sont prêts à tout pour comprendre l’origine de ces pouvoirs terifiants…

Carlo est sourd, muet et à moitié aveugle. Le jour où son oeil sain devient défaillant, ses parents et sa soeur, avec le soutien de différentes personnes, tentent tout pour que cette dernière fenêtre sur le monde extérieur ne se referme pas.

L’oeuvre majeure d’un peintre hors normes qui narre, en 152 planches, l’errance d’un artiste après une rupture amoureuse, entre Paris, Marseille et Alger.

Composé de 152 planches au format A3, Dans le coeur des autres narre la quête d’un artiste après une rupture amoureuse. Confronté au double exil de son chagrin et de son déracinement, l’homme erre entre les trois villes qui ont accueilli son histoire d’amour (Paris), le flux de sa vie (Marseille) et sa naissance (Alger).

Kamel Khélif aura mis près de trois années à peindre et écrire cette oeuvre majeure où, à l’instar d’autres livres antérieurs, il met en scène un personnage qui se devine comme son avatar littéraire.

« Ma mère a refusé que quiconque écrive sur nos corps » et c’est elle qui écrit : nom, prénom, père, mère, lieu et date de naissance…, pour que les corps ne se dispersent pas, pour que l’humanité demeure.

Lorsque nous entendons ce poème pour la première fois, il résonne avec les périodes sombres de l’espèce humaine. Il demeure et fait son chemin, dans nos corps, comme un cri pour l’humanité, venu de Palestine par la voix de Hanine Amine et de Mustapha Benfodil.

La peinture de Thomas Azuelos explore ce chemin et ce cri : il donne à voir le corps, entre lambeaux et humanité magnifiée, entre horreur et jouissance.

Oscar est un chien tranquille. Oscar aime se promener, retrouver ses copains,

aboyer sans s’arrêter et dormir beaucoup. Mais Oscar aime surtout la peinture romantique,

les oeufs à la coque et les grandes histoires d’amour.

Aujourd’hui, Oscar a décidé de partir en balade. Seul.

Dans ce premier album, réalisé tout en monotype, Anouck Constant et Charlotte Bresler

célèbrent le besoin de chacun de se retrouver parfois seul. D’observer le monde et la

nature qui nous entourent, de prêter attention aux petits détails, de se sentir vivant… pour

mieux apprécier son quotidien !

Que se passe-t-il dans nos jardins ? Tout commence par une libellule qui tombe d’un pissenlit. Cette chute, fatale pour l’insecte, fera la joie d’une colonie de fourmis. Quelques-unes se trouveront sur le chemin d’une araignée, bien décidée à ne pas laisser passer cette opportunité de festin. L’abeille, elle aussi se retrouvera piégée dans sa toile. L’araignée repue et mois alerte fera les délices de la mante religieuse, qui régalera la grenouille gloutonne dont le serpent fera son 4 heures.

Thierry Dedieu nous décrit, dans une BD aux épisodes rythmés et plein de suspens, les vicissitudes qui agitent les maillons de la chaîne alimentaire.

Un ouvrage original pour tous les curieux.