Ce sont souvent les petits riens qui nous emme`nent le plus loin…des petits riens aussi minuscules qu’un grain de sable venu du Sahara et qui, un matin, se de´pose dans les cheveux d’une petite fille et la console de son chagrin.
Avec Un grain de sable, Fabrice Melquiot et Jeanne Roualet proposent un album ou` texte et illustrations se rejoignent en une e´blouissante et de´licate poe´sie. Dans ce re´cit en prose, l’e´crivain Fabrice Melquiot donne voix a` une enfant qui recueille au bout de son index le grain de sable e´choue´ dans sa chevelure. Elle s’interroge sur le voyage qu’il a fait avant d’arriver jusqu’a` elle, les paysages traverse´s, les animaux rencontre´s et les expe´riences ve´cues. Elle re´alise que c’est tout un monde, le no^tre, que porte en lui cet infime fragment de roche. Gra^ce a` lui, elle retrouve ce sentiment d’appartenance a` un tout plus grand qu’elle qui la rassure et lui rend le courage d’ouvrir son coeur aux autres. La trajectoire qu’elle imagine au grain de sable l’incite aussi a` ne jamais cesser de se raconter des histoires, parce que « nous les humains, on cherche des histoires, nous les humains, on en fait toute une histoire de notre coeur qui bout. »
L’onirisme des images de l’artiste Jeanne Roualet renforce la sensation de re^ve e´veille´ qu’e´voquent les mots de Fabrice Melquiot. Avec son imaginaire qui me^le objets du re´el et fe´e´rie, elle ache`ve de faire de cet album une oeuvre unique en son genre qui nous rappelle de rester attentif aux de´tails qui peuvent, comme ce simple grain de sable, redonner a` une petite fille le sourire et surtout l’envie d’aimer. Une ode a` l’e´lan de vie et d’amour que nous portons en nous !
Sous les jardins du palais de l’Élysée, vit une communauté de taupes, dont le respecté doyen est le libraire Moleskine. Elles vivent en parfaite harmonie avec les humains du haut, jusqu’au jour où d’étranges rumeurs viennent bourdonner à leurs oreilles.
Éberluées, les taupes écoutent la présidente de la République qui parle de chiens, de canaris et de poissons, de frontières et d’expulsion.
Le vieux Moleskine envoie des taupes en éclaireuses. L’heure est grave : les animaux étrangers ne sont pas à la fête. Il faut agir pour aider les humains du haut à retrouver la raison ! Moleskine, Rosa Fakir, Mata et Roborovski lancent leur plan d’action : direction le palais Bourbon. Chez les humains du haut, la résistance va peu à peu s’organiser…
Une belle leçon de vie
La communauté des taupes s’enrichit de tous les nouveaux arrivants depuis toujours. Ces petits animaux à l’ouïe fine savent être à l’écoute et leur myopie les préserve de tout délit de faciès. Un récit réjouissant, inspirant et nécessaire !
Un hymne à la démocratie
Entre la fable animalière et le récit d’aventure, ce roman tout illustré sensibilise les lecteurs à l’importance de préserver notre démocratie et les initie en douceur aux rouages de notre système politique : comment sont décidées les lois, comment fonctionne l’Assemblée nationale, quel est le rôle des députés…
Il neige. Petit Ours a froid et il n’a, dit-il, rien à se mettre. Sa maman lui donne un chapeau, un manteau, un pantalon bien chaud, mais ce que voudrait Petit Ours, c’est un manteau…de fourrure ! Voici la première histoire de Petit Ours, l’ami des enfants auxquels il ressemble tant.
Septième titre de la collection des Racines autour d’un autre champ lexical et sonore.
Ici, nous revenons sur une racine déjà explorée dans le premier volume de la série, « Les lettres du jardin » : la racine j-n-n nourrit les mots janna (paradis), jounayna (jardin), djinn (esprit malin), janîne (foetus), majnoûn (fou). Mais aussi les mots jounân (voile, rideau, bouclier), jounna (armure) ou janân (l’âme, le coeur) : cette racine est en fait liée à tout ce qui est enveloppé par la nuit, plongé dans l’obscurité, ce que l’on ne voit pas, qui est dissimulé à la compréhension immédiate… C’est cette dimension qui est explorée par Iman Mersal, grande poétesse contemporaine égyptienne.
Il nous paraît intéressant de publier plusieurs ouvrages autour d’une même racine, pour attester que chaque personne peut s’adonner au jeu, chercher ce qui relie ces mots, et qu’il n’y a pas une seule réponse à la compréhension du lien qui les unit.
Iman Mersal propose une interprétation de ce champ de mots très différente de celle de Layla Zarqa dans « Les lettres du jardin », laquelle avait choisi de s’adonner à un exercice d’écriture proche de l’oulipo, en inventant un principe narratif ou littéraire qui reliait les mots de la racine entre eux.
La poésie d’Iman Mersal explore le chemin de la vie : du foetus au monde des esprits, de la naissance à l’au-delà de la mort. Le long de ce chemin, elle questionne la folie des hommes, le moment où tout bascule. Elle interroge le lien entre les mondes et poétiquement, les raisons linguistiques qui placent, en arabe, ces mots dans le même champ.
L’illustration d’Herbera vient sublimer l’écriture : Herbera grave, imprime, peint, laisse couler. Dans la matière même de son image, elle répond au thème de la trace évoquée par la poésie de Mersal. Herbera pose sur ses peintures des personnages en noir et monotypes, mi-réels mi-esprits, mi-hommes mi-animaux, au croisement des mondes.
Un vieux marchand égaré trouve refuge dans le château d’une créature effrayante : la Bête. Par malheur, il enfreint la règle ultime en cueillant une rose pour sa fille, la Belle, et se voit puni par le maître des lieux. Pour sauver son père, la Belle décide d’affronter la Bête et découvre une altérité bouleversante.
Cécile Roumiguière offre une réécriture magnifique de ce conte classique, en situant l’action dans un château inspiré de Chambord, au coeur d’un cadre vénitien enchanteur. Les émotions des personnages sont sublimement mises en lumière par les illustrations grandioses de Benjamin Lacombe.
À partir de 9 ans
Reprises fidèles ou réappropriations modernes de grands classiques, les albums de la collection « Les Classiques illustrés », dirigée par Benjamin Lacombe, témoignent d’une grande beauté et d’un véritable soin apporté à leur fabrication.
Papa Ours est à la pêche, très loin sur l’océan. Alors Petit Ours lui aussi va pêcher à la rivière. Il rencontre Chouette et ils font semblant d’attraper un baleineau et une pieuvre. C’est amusant. Mais rencontrer la sirène que Papa Ours a sûrement ramené c’est encore mieux ! Petit Ours invite tous ses amis à voir la sirène. Poule, Chat, Canard sont ravis à l’idée d’en voir une en vraie avec les cheveux bleus et verts. Seulement, on ne sait jamais avec les sirènes…
J’ai un animal parle de présences amies, complices et vaillantes qui entourent, rassurent, accompagnent. L’animal dont il est question prend de multiples formes, souvent métaphoriques et merveilleuses, il nous emporte dans les hauteurs, dans la forêt, dans les profondeurs de la terre et de l’eau, s’adressant à nos cinq sens.
un animal
qui me rattrape
quand je vacille
qui vient battre des ailes
dans mes nuits
Zappa en est sûre : il est trop vieux, c’est trop dangereux, ils ne peuvent pas le garder. Il faut aller au salon de l’agriculture en trouver un autre. Mais que vont en penser les autres moutons ? Surtout que penser n’est pas vraiment leur spécialité…
Une aventure trépidante, où la plus grande bibliothèque de France devient un formidable terrain de jeu, en hommage à tous les amoureux des livres, lecteurs, lectrices et bibliothécaires !
Rature est un jeune rat passionné de lecture, qui vit dans la plus petite bibliothèque d’Ankara, en Turquie ! Un jour, son grand-père lui demande de partir à la recherche du roman qu’il a écrit à Paris, quand il était jeune. Le seul exemplaire de ce livre est conservé à la Bibliothèque nationale de France… Voilà un immense défi pour un petit rat maladroit et rêveur ! Rature va mener l’enquête dans ce gigantesque royaume des livres, aidé par une troupe de rats étonnants et débrouillards, à commencer par l’incroyable Clara…
Pour les enfants à partir de 6-7 ans, « Raconte ! » est un album captivant qui rend hommage à l’amour de la lecture et aux bibliothèques.
Illustré avec talent par Yomgui Dumont, cet ouvrage entraîne les jeunes lecteurs dans une véritable visite privée de la Bibliothèque Nationale de France (BnF), des salles de lecture aux réserves secrètes, en passant par les ateliers de restauration.
Au-delà du plaisir de l’histoire, les enfants découvriront les coulisses fascinantes d’une grande bibliothèque et l’importance du rôle des bibliothécaires. Un livret documentaire approfondit leurs connaissances sur l’histoire et le fonctionnement des bibliothèques.
Avec ses illustrations chaleureuses, son intrigue captivante et ses touches d’humour, « Raconte ! » transmet avec brio la passion de la lecture. Un album idéal pour éveiller la curiosité des enfants et célébrer ces lieux magiques que sont les bibliothèques.
Dans ce livre de mythologie, comme dans tous les livres de mythologie, il y a des mythes, des légendes, des histoires épiques. Mais vous n’y trouverez ni dieu grec, ni déesse égyptienne, pas de Shiva plein de bras et encore moins de barbu roux armé d’un gros marteau magique… Car tout le monde sait que ça n’existe pas. Les créatures qui peuplent ce livre ont en revanche toutes bel et bien existé. En tout cas, personne n’a jamais réussi à prouver le contraire…