Dans une Écosse indépendante de l’époque victorienne, rôde une brume mystérieuse qui offre des pouvoirs paranormaux à une minorité… et empoisonne la majorité. La famille d’Ava Hazegast est la seule à qui le sort a souri. De génération en génération, elle vend ses services de médiums à la famille royale et aux villageois. Services ou… arnaque ? En réalité, Ava est la seule à posséder un don, celui de voir les morts, alors que son entourage utilise la ruse et le charlatanisme comme business. De plus, une malédiction semble peser sur certains membres. Lorsque l’héritier du trône se fait assassiner, les Hazegast sont désignés d’office pour trouver le coupable. Ils ont un mois pour résoudre ce meurtre, ou la reine les exécutera tous. La menace vient à peine de tomber qu’Ava doit gérer un invité surprise : le fantôme du prince assassiné, qui a bien l’intention de déterrer les secrets familiaux…
Saviez-vous que les ours polaires ne sont pas réellement blancs ? Ce sont leurs poils incolores qui réfléchissent leur environnement, et c’est à partir de cette anecdote fascinante qu’Arianna Tamburini a imaginé cet album pour les tout-petits. On y suit un ours qui, au fil de sa journée, change de couleur selon les éléments qu’il rencontre. Un vrai caméléon cet ours !
Le retour de l’autrice-illustratrice du « Plein de choses » ou de « Bons baisers de Paris » pour un quatrième album.
À la piscine, un enfant monte l’escalier qui mène au plongeoir. Perdu dans le labyrinthe de ses pensées, il voit défiler toutes ces matières dans lesquelles il n’excelle vraiment pas?: les mathématiques, le taekwondo… C’est presque la déprime, mais au bout du chemin, deux amis l’attendent… 3, 2, 1… Ils lui rappellent l’essentiel. On ne peut pas être le meilleur en tout. Parfois, il faut savoir relâcher la pression et s’accorder une pause avec ses amis.
Un jour, alors qu’elle picore des grains de maïs, la petite poulette au long bec aperçoit un pissenlit. Elle se dit Cot codec et engloutit le pissenlit ! Les autres poulettes sont abasourdies. Le lendemain, la petite poulette voit un artichaut… cot codec ! De jour en jour, la petite poulette continue son festin. Cot codec un gros chat, deux brochets, une chipolata. Cot codec trois choux, deux hiboux, un caillou. Cot codec un chou, deux cailloux, trois hiboux, un kangourou ?! Dans la ferme, ça caquette. Les poulettes sont estomaquées ! Elles ne sont pas toutes d’accord mais aucune n’arrive à raisonner la petite poulette… et cela n’est pas près de s’arrêter !
Le jeune narrateur, en visite au zoo, découvre les canards, les autruches, les chimpanzés, les serpents et les félins. De retour chez lui, il retrouve son chat et son chien.
Irlande du Nord, 1993. Abigeal O’Keegan aime les histoires qui font peur. Celles qu’elle raconte à Joe, son petit frère malvoyant. Celles qui font écho aux changements qu’elle perçoit dans son corps d’adolescente. Celles qui laissent libre cours à son imagination.
Lorsqu’elle quitte Belfast avec sa famille pour s’installer dans une vieille et grande maison en forêt, la réalité rattrape Abigeal. Dans la maison et aux alentours, se produisent des phénomènes étranges, inquiétants. Des objets disparaissent. Des rêves bizarres peuplent ses nuits. Et que veulent ces cerfs qui rôdent là-dehors ? Quelle histoire oubliée se cache à Fianna Sinn ?
« Ils sont là, face à moi, face au monde. » De qui Jeanne Benameur parle-t-elle au seuil de ce livre de poésie porté à la scène par des personnes qui sont allées chercher loin leur humanité à travers les épreuves de leur vie ? D’abord des comédiens qu’elle a rencontrés au moment d’écrire ce texte, et qui l’ont inspirée. Mais aussi des personnages qui viennent frapper à la porte de son imagination et de sa mémoire, ces voix qui font entendre leur singularité, chacune bien arrimée à sa propre histoire et à son existence. Il y a celle qui hait son désir de vivre parce qu’elle a trop subi ; celui ou celle qui rêve de s’envoler comme un oiseau ; ceux que la violence du monde terrorise. Seul, chacun vacille et semble fragile. Mais ensemble, réunis dans un même texte, ils font corps et forment une communauté qui donne foi en la nature humaine.
Naviguer sur les flots de la vie…Sac sur le dos, Léonie se retrouve au milieu de nulle part, ou plus exactement en plein milieu de l’océan ! En lui apprêtant une embarcation, ses parents l’ont tout simplement forcée à prendre le large ! Mais pour aller où ? Comment diable va-t-elle s’y prendre pour trouver la terre ferme à l’aide de ses simples rames en bois ? Apeurée, elle va découvrir un univers sans foi ni loi où la nature, le hasard et la détermination vont guider sa barque. Bonne nouvelle: elle n’est pas si seule puisqu’elle rencontre Balthazar, un adolescent dont le canoë prend l’eau de toutes parts. Dans cette immensité, tout le monde n’est donc pas logé à la même enseigne. Les yachts et les bateaux à moteur circulent à toute allure et ne se gênent pas pour détrousser le voisin. Parmi ce faste, il y a aussi ceux qui semblent avoir abandonné tout espoir d’accoster un jour, comme Agathe, qui s’est laissé porter par le courant… Quand ces trois naufragés se croisent, l’aventure prend un autre tournant. Léonie, décidée à trouver un rivage, va embarquer Agathe et Balthazar pour une traversée éprouvante, à la limite des forces qui lui restent, à moins que ce ne soit le contraire…
Il faut bien grandir un jour. Mais comment naviguer sur les flots de la vie ? C’est à travers ce roman graphique que Jean Cremers tente de répondre à cette question en convoquant la force de l’imaginaire pour une métaphore du grand saut vers l’âge adulte. Ce récit initiatique plein de péripéties, que l’on lit d’une traite nous parle des rencontres marquantes et de ces épreuves nécessaires qui nous forgent.
Au Japon, on accorde une grande attention aux objets et on leur prête bien souvent une âme. Et parmi les plus anciens, surgissent parfois des yõkai.
Lorsque le petit soldat de plomb unijambiste, fier et silencieux, se retrouve dans la boutique de monsieur Isekai, il rencontre Kasa obake, parapluie unijambiste.
Cet esprit farceur est amoureux d’une demoiselle de porcelaine qui, malheureusement, n’aura d’yeux que pour notre soldat dans son bel uniforme. Mais la Fortune et les esprits malins vont tout faire pour séparer les amoureux en devenir… Notre soldat va alors vivre mille aventures et rencontrer de drôles de créatures.
Toutes les prises de vue de ce roman-photo trépidant ont été faites au Japon et donnent vie aux petites figurines avec un grand talent.
Kishi, jeune femme orpheline, cherche ses origines. Waban, jeune homme désemparé par le sort réservé aux adultes de son village, aimerait bien fuir. Leur rencontre dans la forêt hantée par les Oni Yama, des sorcières insaisissables qui se transforment en tigres, risque bien de tout changer, pour l’une comme pour l’autre. Dans un récit d’une intensité rare, Élodie Chan réinvente la fantasy féministe en vers libre et l’ancre dans un paysage onirique et référencé.